Nous avons encore changé de camp.
Nous sommes parti vers le nord.
Je crois que nous sommes au Panama.
Depuis que nous sommes arrivés j’ai eu de nouveaux droit a un serment sur la fin du monde, la n nécessité de survivre, de se cacher. Il y croit fermement, ses yeux deviennent fou et il parle comme un exalté donnant fréquemment dans le lyrisme. Ses discours ne me touchent plus ça fait treize années que je les subis. Le monde ne s’est toujours pas effondré. J’y ai longtemps cru. Je ne sais trop pourquoi on l’accepte dans les camps. Mes instructeurs ont ordre de ne me parler qu’anglais. Il les choisis sur ce critère la et éventuellement leur sadisme en plus de leur compétence. J’ai de trop rares échanges avec eux sortant du strict cadre de l’instruction. Père surveille tout.
Hier j’ai perdu du sang. J’étais terrifiée. Par bonheur c’est Roberta qui m’instruisais ce jour la sur la confection de pièges. Elle m’a rassurée et ma dis que c’était normal. Elle est alors voir mon père lui a dit quelque mots. Il l’a giflée !Il s’est mis a crier en espagnol. Il l’a plantée la et est venue décrété que si j’étais « souffrant » j’étais un mauvais soldat. Il nie toujours que je suis une fille, en particulier dans ses accès de rage. Il m’a giflée a mon tour. Curieusement la claque ma laissée de marbre. Ce que je vivais m’avait il anesthésié ? Ou Est-ce que je m’habituai ? Je me sentais étrange depuis quelque minutes…
Il a paru aussi surpris que moi et ma regardé étrangement. Il m’a ensuite renvoyé sous ma tente.